PARTIE DEFINITIVE:
ps: je ne peux rien supprimer, nous sommes six et je n'en suis même pas à cinq pages.
I Historique des moyens et réseaux de communication
2) Le téléphone: une révolution dans la communication
L'invention du téléphone, qui permet à deux personnes de communiquer en parlant instantannément à plusieurs kilomètres de distance est une véritable révolution en matière de communication.
Dans un premier temps, nous décrirons l'histoire des télécommunications avec l'utilisation du téléphone fixe, puis dans un deuxième temps, nous aborderons l'évolution des modes de communication vers l'utilisation du téléphone mobile.
a) Historique, de la première idée du téléphone (1854) à la pleine exploitation du "marché du téléphone fixe"
Dès la deuxième moitié du XIX ème Siécle dans les pays occidentaux, des chercheurs font des prototypes de ce qui deviendra par la suite un téléphone.
En France, Charles Bourseul, agent de l'administration des Télégraphes pose le principe du téléphone et publie un article dans L'illustration le 28 août 1854, sous le titre : Transmission électrique de la parole. Le 26 octobre 1861, le professeur allemand de physique et de musique Phillipe Reis, dans une déclaration à la Société de physique de Francfort-sur-le-Main, prononce le mot « téléphone». En 1863, son dispositif expérimental a permis de transmettre la voix avec avec un son de faible qualité. L'italo-américain Antonio Meucci a fabriqué plusieurs dispositifs téléphoniques entre 1849 et 1870, et déposé un brevet descriptif (patent caveat) le 28 décembre 1870, qui a expiré en décembre 1874 faute d'argent. Il a confié ses prototypes à Edward B Grant, vice-président de l'American District Telegraph Company of New York, qui les a par la suite perdus dans le laboratoire où travaillait Graham Bell.
Au début des années 1870, le téléphone est au point. Il a été exploité commercialement aux États-Unis à partir de 1877 et, en France à partir de 1879. En 1912, on compte 12 millions de postes téléphoniques dans le monde dont 8 millions aux États-Unis. Cette année-là, il y a un abonné pour 12 habitants aux États-Unis, 1 pour 71 en Grance-Bretagne et dans l'Empire allemand et 1 pour 183 en France.
A partir de 1956, les télécommunications deviennent internationales. En effet, c'est à cette date que le premier câble transatlantique, TAT 1, est installé entre l'Écosse et Terre-Neuve, inaugurant le début des liaisons internationales. En 1962, un premier satellite de télécommunications est lancé : Telstar. Peu après, on inaugure les communications téléphoniques intercontinentales via satellites.
Ainsi, dès la fin du XIX ème Siècle, les entreprises commencent à exploiter commercialement cette invention.
S'agissant de la France, le téléphone apparait en 1878. Il est concédé à une société privée, laquelle est nationalisée dès 1889. Le téléphone est alors rattaché au télégraphe au sein du service du matériel et de l'exploitation électrique. Il faut attendre 1909 pour que soient créées deux directions distinctes recouvrant clairement les activités de télécommunication; la direction de l'exploitation télégraphique et la direction de l'exploitation téléphonique. Durant la Seconde guerre mondiale, les pouvoirs publics prennent conscience de l'importance de la recherche et du développement en matière de télécommunication. En effet, en 1941, la direction des télécommunications est créée au sein du ministère des Postes Télégraphes et Téléphones ( PTT). Trois ans apres, en 1944, le CNET, Centre National d'Études des Télécommunications voit le jours. Ces différentes évolutions symbolisent la reconnaissance de la spécificité des services de télécommunication, même s'ils restent sous l'emprise des services postaux.
Face à une demande en équipements téléphoniques de plus en plus croissante, un réaménagement des structures est mis en place dans les années 1970. Ainsi, le rôle de la Direction Générale des Télécommunications (DGT) est affirmé et un service du personnel distinct de celui de la Poste permet de reconnaitre la spécificité des métiers de la télécommunication.
En 1988, l'autononomie des télécommunications s'amorce, la DGT prend le nom de France Télécom. Ce n'est qu'en janvier 1991 que France Télécom devient exploitant autonome de droit public. C'est en 2005 que la société France Télécom est privatisée.
A partir des années 1950, alors que le téléphone fixe est désormais entré dans les moeurs des sociétés occidentales, les chercheurs commencent à imaginer un nouveau genre de téléphone, plus individuel.
b) Le téléphone mobile ou la naissance de l'individalisation des moyens de communication et la possiblité de communiquer à n'importe quel moment, n'importe où
L'idée du téléphone mobile est née dans les années cinquante aux Etats-Unis. Il s'agit d'une innovation qui remonte à la technologie de la radio, développée dans les années quarante. En effet, les téléphones portables, comme les radios utilisent les ondes électromagnétiques. Le docteur Martin Cooper, qui était directeur de recherche et développement chez Motorola est considéré comme l'inventeur du téléphone portable. Il serait le premier à avoir passé un appel sur un téléphone cellulaire en avril 1973. Dix ans plus tard, en 1983, Motorola lance aux Etats-Unis le premier véritable téléphone portable, le Motorola Dyna TAC 8000X. Ce dernier a nécessité pres de 15 ans de développement et plus de 100 millions de dollars de coût de recherche. Ce n'est que dans les années 1990 que le téléphone portable est devenu assez bon marché pour interesser le consommateur moyen. En France, le premier téléphone mobile est apparu en 1992.
Nous allons maintenant examiner comment en France le marché des forfaits mobiles a évolué, pour conquérir rapidement le grand public.
En mai 1996, France Télécom créée la première offre commerciale réellement orientée vers le grand public. Déclic, l'abonnement téléphonique de France Télécom est mis en place pour contrer et devancer l'arrivée d'un nouveau concurrent, Bouygues Télécom. Declic propose un abonnement mensuel à 100 Francs ( 15 Euros) et des coûts de communication à 4 Francs (60 cts) la minute pendant les heures de bureaux et à un Franc la minute en heures creuses, le soir et le week-end. Cette offre commerciale de tarifs avantageux en heures creuses incite une utilisation domestique et non professionnelle du mobile est réellement orientée " grand public".
Le 30 mai 1996, Bouygues Télécom entre sur le marhcé. Son objectif est de développer l'utilisation personnelle du mobile pour toucher beaucoup plus de consommateurs. Son forfait révolutionne le marché. Pour 240 Francs par mois (40 Euros), l'usager bénéficie de trois heures de communication. Pour les minutes supplémentaires, il faut compter 2 Francs en heures pleines et 1 Franc en heures creuses. Cette tarification claire ambitionne d'attirer une clientèle plus vaste, notamment les jeunes. Mais à son lancement, le réseau ne couvre que Paris et sa périphérie.
En matière de marketing, Bouygues Télécom cherche à vulgariser le téléphone mobile. En effet, pour Frédéric Ruciak, chef du marketing chez Bouygues "il faut montrer qu'il n'est ni complexe, ni cher, ni élististe et qu'il peut régler plein de petits problèmes de la vie quotidienne."
Dans les spots publicitaires, les usagers sont mis en scène dans leur vie privée. Même si la clientèle reste pour la majorité des travailleurs indépendants et des jeunes cadres dynamiques; les campagnes de promotion des deux opérateurs insistent sur l'usage domestique et personnel du mobile. La "conquète" des jeunes est un enjeu important pour ces opérateurs. En effet, ils savent que l'individualisation des moyens de télécommunication est un bon remède pour éviter que la ligne du téléphone fixe ne soit encombrée. Il est aussi un moyen de rassurer les parents qui savent que leur enfant est joignable tout le temps et permet de responsabiliser le jeune.
Cette possibilité de communiquer facilement à travers le monde, et cela presque partout; combiné à une volonté d'etre informé en quasi instantanéité pousse les entreprises à imaginer d'autres solutions techniques qui combleraient la demande des consommateurs en matiere de communication et permettrait en plus du son et des échanges vocaux, d'y associer des échanges par voie informatique, des images, des contenus informatifs, ainsi que des services interactifs.
3) Les prémices d'internet:
Apres avoir décrit l'origine d'internet, nous examinerons le minitel, étape intermédiare du réseau internet tel que nous l'utilisons aujourd'hui.
a) De la recherche militaire à la commercialisation d'un nouveau réseau de communication
Il s'est écoulé près de trente ans entre la mise au point du premier réseau d'échanges entre quelques ordinateurs à la commercialisation d'internet à l'echelle mondiale.
A partir de 1940, le département américain de la défense crée une agence chargée des projets de recherche en matière de défense militaire. Cette agence nommée DARPA(Defense Advanced Research Projects Agency) est à l'origine de la naissance du réseau prédécesseur d'Internet.
En 1966, l'agence DARPA lance donc un projet de réseau informatique reliant certaines universités américaines. Sans objectif particulier d'un point de vue militaire, ce projet devient le réseau ARPA et en 1969 il relie quatre universités; l'Université de Californie à Los Angeles, l'Institut de Recherche de Stanford, l'Université de Californie à Santa Barbara ainsi que l'université de l'Utah. Le réseau s'agrandit par la suite rapidement pour intégrer en 1971 23 centres, puis 111 six ans apres.
L'agence DARPA a tout d'abord mis au point le systéme de transfert IMP (Interface Message Processor), qui permet de stocker et d'échanger des données par paquets. Chaque système était alors connecté aux autres grâce à l'utilisation de Modems connectés à des liaisons téléphoniques spéciales. Ce système a été mis au point le 7 avril 1969 et a permi pres de six mois plus tard, en octobre 1969 l'envoi du premier message sur le réseau APRANET. Ce message était le mot "LOGIN".
Le financement des réseaux ARPANET et MILNET provient des agences gouvernementales américaines qui les réservent pour leurs travaux de recherche. A la fin des années 1980, le montant global en matière de recherche et développement est alors évalué à environ 100 millions de dollars.
Petit à petit, le réseau s'élargie, gagnant ainsi les organismes privés et en 1988, les premieres actions de partage des réseaux (peering) concernent les réseaux CSNET( Computer Science Network), EUNET (issu de l'assocation issu de l'European Unix Users Group) ou encore NORDUNET (réseau nordique pour la recherche).
Quelques années plus tard, la NSF ( NATIONAL SCIENCES FOUDATION) lance son programme de commercialisation, privatisation et internationalisation de réseau internet.
Initialement conçu pour permettre aux utilisateurs d'effectuer trois tâches basiques (se connecter à un ordinateur distant, lancer une impression sur une imprimante à distance, transférer des fichiers entre ordinateurs), le réseau ARPANET est rapidement devenu un succès et de nombreux centres réclamèrent leur connexion au réseau. Ainsi, durant une dizaine d'années, ARPANET deviendra le plus grand réseau expérimental du monde, d'où jailliront les principales applications qui font encore le succère d'Internet tel que l'E-mail.
b) Le Minitel: entre la téléphonie et l'internet
Le Minitel vient du mariage entre l'informatique et la télécommunication, il a été développé par le ministère des postes et des télécommunications.
Il convient de souligner que la France a adopté ce mode de communication de façon beaucoup plus importante que les autres pays occidentaux.
En 1980, le département de l'Ille et Vilaine est retenu pour une expérimentation; il s'agit de laisser faire aux abonnés eux-même leur recherches de coordonnées pour que le service de renseignement soit moins encombré. Quatre ans plus tard, l'annuaire devient accessible via le Minitel au 3615, c'est le Kiosque Téletel. Puis les recherches s'orientent sur la culture du Minitel, pour le rendre plus familier et convivial.
En mai 1985, la base de donnée de l'annuaire électronique devient nationale. Deux ans plus tard, la généralisation est en marche, le 3611 est désormais accessible partout en France. La facturation se fait à la durée, les deux premières minutes étant gratuites.
Le Minitel développe ensuite, outre le service de renseignement téléphonique, une multitude de services allant de la location de billet de trains à la messagerie rose.
En terme de coût, le Minitel revient à 8 milliards de Francs en équipement de terminaux et un Minitel à une durée de vie de 8 ans. En 1985, plus d'un million de minitels sont en service en France et en 2000 il était utilisé par 25 millions de personnes sur 55 millions d'habitants.